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Domestication

S'il est une question épineuse qui se pose lorque l'on parle d'antispécisme, et en l'occurence de veganisme, c'est bien celle  de la domestication... Comment proner la liberation animale et la supression du lien d'appartenance, quand on a deux chiens, un chat que l'on pratique l'équitation ...

Faut-il qu'ils soient vegan à notre exemple? Simplement pour que NOUS puissions assouvir notre bonne conscience ? Mais quel sens cela peut-il bien avoir? La polémique est délicate. Chacun peut avoir un avis sur la question biensur, libre d'avoir ou ne pas avoir d'animaux... Néanmoins, certains faits sont à prendre en considération. Notre tendance à avoir des idées bien arretees sur notre conception des choses, nous fait bien souvent oublier que les besoins des autres espèces ne sont pas nécessairement les notre. Un chien est carnivore, c'est un fait, une caractèristique physiologique qu'il ne nous est pas permis de remettre en question si vegan soient nos convictions. C'est un exemple parmis tant d'autres d' ecceuils recurrents.

La première des idées à prendre en considération dans ce débat, est celle de l'implication humaine sur le milieu naturel et pas seulement le sien mais celui de toutes les espèces qui l'entoure​. Au fil du temps, la sururbanisation et l'extension des activités humaines ont rétréci voir anéanti les milieux de vie animales. Loin d'etre anecdotique, cette expansion a engendré des mutations profondes à l'origine d'un changement inéluctable des conditions et du mode de vie des animaux. Voici un problème qui mérite réflexion dans la mesure ou la question du devenir de certaines espèces s'impose de lui meme... Pour donner un exemple concret, au Niger, certains villages rencontres des difficultées croissantes de cohabitation avec les populations hippopotames. En apparence, la première des réactions serait d'en déduire une surpopulation et la solution serait de la réguler par la chasse. Ce procédé quasi systématique dans ce genre de problématique est pourtant très loin du raisonnement logique pourtant défendu par une minorité (scientifiques,villageois,...) En amont, il est en effet primordial de considérer le contexte et de comprendre pourquoi, ces hippopotames qui cohabites pacifiquement avec les hommes depuis très longtemps, devient soudain un problème. Quant à la théorie d'un éventuel surplus de naissance, seul quelqu'un de non impliqué par les véritables enjeux de son environnement sauraient y apporter un quelconque crédit... En réalité,  la disparition d'une majeure partie du fleuve Niger, a eu pour cause d’assécher considérablement les Terres d'évolution de ces animaux. Or, ayant un besoin impératif d'eau, il est normal qu'ils se soient rapprochés des villages encore approvisionnés en eau. En tout état de cause, la disparition de ce fleuve est directement imputable à l'activité humaine (occidentale de surcroit). Si l'on transpose cet exemple aux paysages qui nous sont familiers, la plupart des canidés ne peuvent plus non plus vivre à l'état sauvage même si l'on souhaitais l'abolition de la domestication. De meme pour les populations d'équidés dont les vestiges ne comptent plus que quelques troupeaux dans le monde. Ces exemple prouve que du simple fait de l'homme, certaines population animales ne sont plus en mesure d'assouvir leur besoin en raison de la modification du paysage.

Bien évidemment, la domestication est apparue à l'age néolithique donc, rien à voir avec cette modification du territoire dont nous parlons.  Mais même si l'homme a dès ses origines impliqué les animaux qu'il a réussi à asservir avec succès dans ses activités, le contexte "actuel" est tout à fait différent. Si cette cohabitation existe belle et bien depuis des millénaires, elle n'a jamais été obligatoire du fait de l'impossibilité de laisser un animal se débrouiller par lui même dans la nature. Il est difficile de saisir cette nuance et le plus simple reste l'exemple. Un paysan vivant à l'époque romaine, pouvait sans difficulté en imaginant qu'il l'ai souhaité, relâcher tous ses animaux, qui auraient retrouvé sans difficulté

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